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Fazasoma
Fazasoma est une association humanitaire qui lutte contre le paupérisme à Madagascar.
Né de la générosité de Mano Solo, le Collectif Je Suis Là s'est formé et réuni autour d'une cause qui nous tient à cœur et nous motive tous : l'association Fazasoma, montée par deux bourlingueuses, amies de Mano Solo et de sa famille. Parties un jour, le sac sur le dos, profiter de leur retraite à Madagascar, elles en sont revenues bouleversées et révoltées. Désormais, elles œuvrent au quotidien, année après année, pour aider, et si possible amener à l'autonomie les êtres les plus faibles : les femmes, les enfants, les vieillards... De nombreuses actions sont nées de leur courage et de leur combat.
Le Collectif Je Suis Là, auteur de cet album, y a participé activement, par fidélité à l'engagement de Mano Solo. Une de nos vraies fiertés, en dehors de l'objet que vous tenez entre les mains, est la réalisation de « La Maison Je Suis Là », construite avec les bénéfices du concert commun organisé à Paris au Bataclan en 2006 par Mano Solo et le Collectif. Cette maison héberge maintenant gratuitement des lycéens obligés de quitter leur village pour suivre leurs études. En achetant cet album, vous ajoutez une petite pierre à l'édifice Fazasoma…
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le collectif et Fazasoma Depuis sa création, le collectif a soutenu l'action de Fazasoma. Cette association humanitaire, qui lutte contre le paupérisme à Madagascar, était très importante pour Mano Solo qui savait en parler avec des mots simples et qui a transmis aux membres du collectif cette envie de faire bouger les choses parce qu'avec un peu, on peut faire beaucoup.
Toutes les recettes des concerts du collectif, des ventes de teeshirt ou encore de dessin sont depuis le départ données à fazasoma.
Suite au concert donné par le Collectif et Mano au bataclan le 16 mars 2006 , la demeure « je suis là » a été construite à Madagascar
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Mano et Fazasoma
« FAZASOMA C'EST QUOI ?
Bin faut commencer par le début.
Dans ma banlieue de pavillons y'avait deux sortes de voisins, ceux qui sortaient comme des malades de leur trou en hurlant, pour crever ton ballon dans leur jardin, et ceux qui te proposaient du PQ quand tu venais chier devant leur porte. Francine c'était la deuxième catégorie.
Un jour Francine est allée balader sa retraite avec son amie Claude à Madagascar. Elle en est revenue avec la rage.
Francine elle ne laissera pas les gamins qu'elle a rencontrés, dans la rue. Sans rien sur le dos, sans rien à bouffer, sans aucuns soins.
Petit à petit, toutes ces sommes ridicules pour un parisien, un français vivant en ville, apportées puis gérées personnellement sur place durant des années, sont devenues quelque chose de solide, d'intelligent, porteur et durable.
Une grande maison, une grande marmite, des habits, des soins, un tissus social en développement permanent tout autour.
C'est pas mon genre de faire la manche. Mais sur ce coup là, je sais où va l'argent. 100% sur le terrain, pour des objectifs réalistes et fondamentaux. Alors cinq euros par mois c'est juste un paquet de clopes en moins, mais de mois en mois, à Madagascar, c'est du pouvoir de changer les choses. »
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