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Le blog de Fox

Journée noire

Crieur public et bonne année !

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Et bonne année !

Ce break a été salvateur...
Let's go...
Et le reste ne me concerne plus !


http://youtu.be/7C_Grzxsg6g

Tamir Rice et sa mère

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On regarde le monde 

Une place à se faire

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Toi qui pars au travail 
Le coeur lourd de fatigue 
Et le sang en bataille 
Qui menace la digue.
Toi qui pars au travail, 
Toi qui n'est pas Rodrigue, 
Ça va faire un bon bail 
Qu't'es plus le fils prodigue. 
Sur ta pomme d'Adam, 
Le noeud de ta cravate, 
Il est comme tes dents : 
Serré sur ta vie plate. 
Et comme un automate, 
Tu affrontes le vent 
Des matins qui s'déboîtent 
En te rentrant dedans. 
Et tu fais ton chemin 
Sans relever la tête, 
L'âme en puit de chagrin, 
Le corps en épuisette.
Tu ne vois plus demain, 
Tu es dans la tempête 
Et souvent dans tes mains 
Tu recomptes tes dettes. 
Alors serrant les poings, 
Triste dans ta cachette, 
Tu repars le matin, 
Sans espoir de conquête. 
 Et tu fait ta journée 
En massacrant tes rêves, 
Sans bien conscientiser 
Que t'es le porte glaive 
D'un système où bosser 
N'est rien qu'un tire-sève, 
Dont le porte monnaie 
Joue à télé relève. 

 Toi qui vas au travail 
Avec la mort dans l'âme, 
Comme va le bétail 
Quand la P.A.C le condamne, 
Sache qu'il reste encore 
Une place à se faire 
Sans finir dans l'décor 
D'un monde sans repères ; 

N'attends pas que ton corps 
Soit détruit par tes nerfs, 
Résister c'est si fort 
Que ça te rend de l'air. 

Et un jour de trop plein, 
Ose croire en toi-même, 
Envoie valser très loin 
Tous tes bons vieux problèmes : 

Ose te demander 
Ce que tu voudrais être, 
Et quand tu as trouvé : 
Fonce droit vers ta quête....

Allez viens on part en poésie, Art&fact, live au Chat noir, Paris XI, le 30/X/2014

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Une rencontre un jour, dans un port un peu mort, le bec dans l'eau de la poésie, on vient écrire, on vient y lire et tout à coup : une énergie,
Celle de la vie qui bat l'envie...
Un partage d'émotions, merci Bastien et Vivien pour ce super moment de musique et vivement la prochaine !

Allez venez on s'en va en poésie ;)

se faire la main en jouant sur les mots

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voilà, ce n'est pas sans fierté, tout en étant consciente qu'il s'agit d'une première étape, que je vous présente mon livre : Se faire la main en jouant sur les mots.

Son prix est der euros sans les frais d'envoi, dont cinq euros seront reversés à l'association fazasoma quit les enfants des rues à Madagascar, parce que toutes les enfances sont à protéger, quelle que soit la couleur de la peau, la nationalité, la religion etc....

Le jour où les Hommes comprendront ça, l'Humanité aura fait un grand bond en avant dont le sanguinaire Mao pourra rougir :

On écrit pour survivre, pas pour se faire aimer....

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On écrit pour survivre,
Pas pour se faire aimer,
Que ce soit dans un livre,
Ou sur une portée
On note la musique,
On s'accroche au tempo
Et si c'est utopique...
On veut vivre de mots
En se servant des clés
Reçues dans son trousseau,
Pour s'ouvrir les pensées
À un monde nouveau.
On écrit pour se faire
Et croire encore un peu
Qu'on peut, de sa lumière,
Transmettre un peu de feu.

En vérité quelle aventure !

Le coeur drapeau

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Je me suis fait le coeur nouveau,
Je me suis fait le coeur drapeau.

C'était Paris, Paris qui lutte...

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C'était Paris, Paris qui lutte,


Paris perché haut sur sa butte


Paris qui crache, langue de pute,


Paris carrence, Paris scorbut.




C'était l'endroit où les faubourgs


Et les trottoirs faisaient l'amour,


Paris enceinte au ventre lourd,


Et ses enfants, partout, qui courent.




C'était Fréhel dans les ruelles,


Paris le peuple des marelles


Et des quartiers tombés du ciel


Qui viennent chanter à l'oreille :




Ménilmontant, petit Bourvil,


Comme on l'entend, suivant le fil


Du ruisseau près de Belleville,


Sa ritournelle qui se vrille ;




C'était la môme, Paris le piaf,


Avant les bombes, avant les raffles,


Les boulodromes qui s'exclaffent


Et le caniveau en carrafe.




C'était Paris, souvenez-vous,


Paris des gens qu'ont pas le sous


Mais qui se chantaient, malgré tout,


Leurs années folles jusqu'au bout.




Paris Pigale et ses vandales,


L'aile des moulins en cavale,


Des boulevards de vieux morfals


Venus pour y crever la dalle ;




C'était Paris, qui aujourd'hui,


Pête dans la soie et l'ennui,


C'était Paris, Paris la vie,


Paris vu du côté Titi.

J'ai fait le tour de la Bastille

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Comme on tourne autour d'une fille,
J'ai fait le tour de la Bastille
En passant une fois de plus
Sous le cul-nu de l'angellus.

À Beaumarchais j'ai fait la bise

C'est du noir de la terre

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Et si mon coeur est noir,



C'est du noir de la terre



Qui charbonne l'espoir



En crachant sa misère.



J'ai le coup de grisou



Qui explose des lignes



Et des mots à deux sous



Qui sortent de ma mine.



Et si mon sang est noir,



C'est du noir de mes frères,



De ces peuples d'ivoire



Crevant à nos frontières,



De ces enfants, le soir,



Qui réclament leurs pères



Alors qu'il est trop tard :



Ils sont morts à la guerre.



Et si mon encre est noire,



Ma plume libertaire,



Mes pieds mettent de l'art



À piocher quelques vers



Comme on plante son dard



En piquant dans la pierre,



Sans chercher à savoir



Si c'est mieux que la chair.



J'ai le coup de grisou



Qui explose des mines



Et le crayon debout



Qui s'entête et fulmine.



Et contre les Picsous,



J'ai des mots de rapine



Et de révolte au goût



De ceux qu'on assassine.



Oui j'ai le désespoir



De tous ceux qui espèrent



Et des coups de cafard



Qui mordent la poussière



En rêvant de Grand soir,



Comme un vieux réverbère



Qui s'allume à la gare



Des passeurs de lumière...

L'audition

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"Y'a les enfants d'la balle...
Et les enfants d'le dalle
Dont la vie prénatale
S'est jouée dans la salle
D'un ciné quatre étoiles
Où passait sur la toile
Un vieux film que Louis Malle
A fait avant Fatale.
 
Je m'appelle Pascal
Et je suis des seconds,
J'ai l'ascenseur social
Écrit gros sur le front,
Le teint pas national
(Ça veut dire marron),
Et des airs cannibales
Pour les fous d'la nation.
 
J'ai grandi sur les dalles
Du quartier dit Des Joncs,
Je suis enfant d'la dalle
Eduqué aux ballons
Et aux coups de cavale,
Et aux mecs en prison,
À la vie marginale
Et aux flics en plastron.
 
Aujourd'hui, c'est normal,
Pendant cette audition,
Voilà que je déballe
Et réponds au question
Sur ma vie familiale,
Pour qu'on me dise : Action !

Mais sachez que j'ai mal
D'avouer qu'mon daron
A joué de la balle,
Oui, mais à sa façon...
Dans une succursale
Où dormait du pognon...
 
Je baisse mon futal,
Voyez mon caleçon...

Ce rôle il est vital
Pour mon évolution,
Pour mettre un point final
À la galère, au fond...
Voilà l'procès verbal,
Voilà je vous réponds...
 
Je passe cet oral...
J'assume la pression :
 
Je suis enfant d'la dalle,
Un enfant du béton...
Mon père a fait Centrale,
Et même avec mention !"

Les poètes

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Ils ont l'encre à la bouche,
Toujours un oeil ouvert,
Et même si c'est louche,
Leurs pieds sèment des vers.

Pour pouvoir faire mouche,
Ils ont la tête en l'air
Qui remplit leurs cartouches
En jeux de mots divers.
Ils sont souvent farouches,
Souvent à bout de nerfs,
Et quand un rien les touche,
Ils tournent à l'envers 
Et se servent, à la louche,
De la soupe à Prévert
À la sauce escarmouche
Et au jus doux amer...

La chanson du va-nu-pied

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Moi aussi j'ai voulu



Avaler les pavés,



Digérer l'absolu



En l'crachant par les pieds ;



Moi aussi j'ai couru,



Moi aussi j'ai marché



Comme un vieux chien perdu



Qu'a cassé son collier.



Je suis de ces gens nus



Que l'on dit va-nu-pieds...



J'ai dévoré les rues



Dans tout le monde entier.



J'ai vu tant d'avenue,



Tant de curiosités



Que j'en suis revenu



Les tripes retournées.



Écoutez ma chanson,



Ma chanson de migrant,



Je suis un ultra son



Qui habite le vent



Passant le mur du son



Dès le soleil levant



Sans prêter attention



Aux frontières devant.



Écoutez ma chanson,



Prenez un peu de temps...

Cet enfant là....

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Cet enfant là, tu vois,

Il se cueillait des fleurs

Avec ses petits doigts

Et avec son gros coeur.

En me voyant dans l'herbe,

Lézardant au soleil

En conjuguant un verbe

Qui rime avec le ciel,

Il est venu vers moi,

Et m'a tendu ses fleurs

ça finit par un hic

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Il n'y a pas de peau
Que le temps n'assouplisse,
Pas non plus d'idéaux
Que la vie ne ternisse ;
Il n'y a pas de haut
Sans son bas précipice,
Et quand on fait un saut,
C'est jamais sans un risque,
Il n'y a pas de taux
Sans division (logique...
Calculer ses ratio,
C'est toute une technique...)
Il n'y a pas de mots
Sans silence qui glisse,
Pas de porte drapeau
Que le vent ne dévisse.
Il n'y a pas... hey oh ?
Si t'as suivi le fil
T'as bien compris qu'en gros,
La vie c'est pas un film...
Pour un coup de marteau,
Y'a tes doigts qui paniquent,
Pour un tour de stylo
Y'a besoin d'un public...
Oui ce n'est pas nouveau,
La vie c'est comme un scripte
Où y'a écrit bobos
Aussi souvent que hic...
Mais c'est quand même beau,
Croqué au stylo bic,
La vie c'est un cadeau
Doux comme un porc épic.



"Combien de temps vont-ils tenir, à nous mentir de toutes façons ?"



Il faut tenir sa place


Dans le reflet du monde


Et créer un espace


Où la terre est moins ronde.


Et sous la carrapace


Aux humeurs vagabondes,


Il faut se voir en face


Et en paix, à la longue.




Il faut penser soi-même,


Et prendre pour possible


L'espoir que des poèmes


Fassent de bons fusibles.




Et quand la pression monte,


Il faut dompter son sang


Pour qu'enfin ça raconte


L'histoire du dedans


Sans que ça nous confronte


À nos sombres géants


Qui nous collent la honte


Dès qu'ils sont trop devant.




Il faut tenir sa place


Sans écraser personne,


Il faut voir dans la glace


Aussitôt qu'on déconne


Et mettre de la classe


Dans son âme brouillonne


Quand les lois retabassent


Comme à rue de Charonne.


Quand ça parle de race


Et ça sent la charogne,


Il faut que l'on dépasse


Ceux dont les bottes cognent.


On doit tenir nos places


Et gueuler nos espoirs


Pour que nos voix dépassent


Leurs chants trop nazillards.




Le P'tit Son - Vivre l'évolution

help

Rubriques: 

Je ne peux plus écrire dans l'endroit de l'envers, côté forum...

Nan c'est bon pardon
Je n'arrive pas à supprimer ce post
:(
Désolée....

Et tu sais ? (compo d'art&fact) ou l'art du partage....

Rubriques: 

J'étais si fière de poster cette chanson née d'un partage sur le forum que j'ai oublié de préciser que Bastien l'a faite avec un de mes poèmes :)) 

Merci je l'écoute tous les matins et elle envoie l'énergie qu'il me faut pour résister dans ce monde de merde....

Je ne suis plus Écho

Rubriques: 
Je ne suis plus l'Écho


De mes sombres Narcisse,


Je ne suis plus l'égo


(L'Alter en coups de vices)


Je ne suis plus l'enfant


Qui se livre en poème


En parlant sentiments


Pour un jour de "je t'aime".


Je ne suis plus l'appeau


Des oiseaux de passage,


Je n'ai plus, sous la peau,


La passion des mirages.


Je n'ai plus dans le sang


Qu'une vague colère


Aux reflets océans


Qui chantent pour la terre.


Je n'ai plus de chagrin,


Les jours où je suis triste,


Je m'sers de mes deux mains


Et j'vis la vie d'artiste,


Des cyclopes, au matin,


Des cafés coups de gomme...


Ça fait vraiment du bien


Les jours où ça bourdonne...


J'ai grandi maintenant,


Je ne suis plus grand chose,


Mais c'est ça, sûrement,


Une métamorphose....

et oui le monde... toujours le monde... qui remet ma langue à la fronde

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Ici je me fais un endroit
Où le dessin et l'écriture
N'ont d'autre raison d'être, tu vois,
Que de vivre leur aventure.


C'est que pour moi il y a le monde,
Et oui le monde, toujours le monde...
Y'a des enfants qu'on assassine
Et puis des droits de l'homme, en ruines,

Je sens bouillonner dans mes trippes
Le sang de mon ami Malik
Qui m'aurait dit : "tu sais, ces types...
En fait ils sont soumis au fric
Et dès qu'ils pensent changement,
Leur cerveau fait des ronds dans l'eau
Parce que s'ils voulaient vraiment
Comprendre où va le beau bateau
Sur lequel on est impuissants
À remonter la voile en haut...

Et bien... ils devraient, t'imagine ?
Sortir de leurs beaux draps tout blancs...
Fini les magasins d'usine...
Ils leur faudrait vivre autrement !

Je me souviens que dans les mines,
Au siècle Zola Germinal,
Il a fallu combien de crimes
Avant que résonne l'alarme ?
Il a fallu combien de temps
Pour faire comprendre aux mineurs
Qu'ensemble ils seraient plus puissants
Qu'ensemble on supporte la peur
Et qu'on influe sur les puissants,
Qu'en les touchant dans leurs valeurs,
Pas en faisant couler le sang,
Mais en visant droit dans le coeur
De leur précieux compte courant,
Qui est le fruit de nos labeurs...

Et si les patrons d'autrefois
Était les financiers d'ici ?
Et si tous on décidait là
De revenir au troc, pardi !

Toi tu fais du bon chocolat,
Moi je te donne des radis,
Combien de temps, dites le moi,
Ils tiendraient à ce jeu l'ami ?

Évidemment, c'est simplifié,
La solution je ne l'ai pas
Mais j'ose dire : j'suis indignée,
Je refuse ce monde là
Et je boycott tout ce système,
La loi du Nord contre le Sud,
Je vois en face les problèmes :
On vend des armes, on vend des scuds,
On vend des frontières fermées
Quand on n'est qu'une Humanité...
Dis moi c'qu'un enfant Sri lankais
Vaudrait de moins qu'un p'tit français ?

C'est un retour à l'humanisme,
L'humain d'abord ! L'humain d'abord !
C'est ainsi que mon anarchisme
A fini par trouver son bord...
Et ils nous ont si bien appris
Que sans argent on ne vit pas
Qu'on se demande si Lucy,
Elle a vraiment vécu... tu vois ?


Avec leur argent sur les bras
Dans des p'tits paradis sans joie,
Si nous l'argent on n'en veut pas,
Ils nous entendraient cette fois...

La vie n'est qu'un rapport de force,
Les petits l'ont trop oublié,
Ensemble on est comme l'écorce
Empêchant l'arbre de casser..."

Oui je repense à un copain,
Malik mais oui, c'est un grand homme...
Il m'aurait dit ça c'est certain : 
"Faudra du temps... c'est qu'ils con - somment..."

À l'amitié, à Mix !

Rubriques: 
dans mes carnets, Banzaï, (à Mix et à l'amitié)


Comme on dit au Groland : Banzaï...

C'est mon côté Solo... ouais vive la rime !

Rubriques: 
Moi j'ai la liberté


Qui me court dans les veines


Et pour elle mes pieds


Se donnent de la peine.


Et dans ma poésie,


C'est mon sang qui martèle


En entraînant ma vie


Toujours droit devant elle.


Je déroule des pages,


Ribambelle de vers,


Qui actent mes voyages


Et ponctuent mes hiers.


J'écris entre deux routes,


Je parle avec le ciel


Et je fais de mes doutes


Un monde existentiel


Où j'accroche en espoir


Mon regard aux étoiles


En leur chantant le soir


Quelques mots sur la toile.




Je suis tellement libre


Que les autres m'en veulent,


Mais j'ai compris que vivre,


C'est toujours être seul...


Ceux qui ont cru me faire


L'ont payé de l'égo,


Moi ce que je préfère,


C'est le côté Solo.....


Les liens de dépendance,


La goinffrerie du moi,


Les clics de complaisance,


Les amitiés sans poids...


Je laisse tout derrière,


Je continue tout droit,


Je n'écris pas pour plaire,


J'écris pour RESTER MOI !


Dans la foire artistique,


Je trace mon chemin


À l'encre sympathique,


Et je garde l'entrain


Qu'il faut à ceux qui rêvent


D'un monde ouvert et sain


Dont le coeur se relève


En construisant demain.


Au fond d'un atelier


Je dessine MES traits


Sans chercher à pomper


Ce que le copain fait...


Alors oui, forcément,


Ne baissant pas mon froc,


Je frustre tant de gens


Que nombreux en débloquent...


On ne m'achète pas,


Et c'est cela qui vexe...


Je ne prostitue pas


Mon temps et mes affects...


Je n'écris que pour toi,


Pour oublier ta mort


Et oublier le froid


En revenant au port....







C'est tout un art, de vivre un art...

Rubriques: 
C'est un long travail sur soi-même
De ne pas être qu'en poème,
Il faut se prendre les travers,
Leur mettre la tête à l'envers
Et leur faire avaler leur fange
Sans vouloir passer pour un ange.

C'est juste exister autrement

Le videur de la nuit (extrait d'un roman à venir)

Rubriques: 
Devant le squat, rue des martyrs, y'avait un type un peu bizarre...Et j'ai compris quand le fakir m'a dit : 

- "un ex-videur de bar..." 

Épaules larges,  peau burinée, ce qu'on voyait sur son visage,  c'était avant tout son gros nez et son regard qui portait loin, comme s'il recherchait quelqu'un sur une ligne d'horizon, en n’vous laissant entre les mains que l’impression d’être un gros con. 

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