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C'est tout un art, de vivre un art...

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Rubriques: 
C'est un long travail sur soi-même
De ne pas être qu'en poème,
Il faut se prendre les travers,
Leur mettre la tête à l'envers
Et leur faire avaler leur fange
Sans vouloir passer pour un ange.

C'est juste exister autrement
Qu'en ne parlant que dans le vent.

C'est se manger la solitude
Et digérer les multitudes,
C'est avancer droit sur ses pieds
Pour n'pas sécher dans l'encrier.
Et c'est aussi comme un vieux rêve
Qui viendrait d'avaler la fève
En se tirant ses propres rois
De la galette du surmoi.

C'est narguer un peu l'impossible,
Quitte à en péter un fusible
Et à voir ses contradictions
Tourner au court-bouillon d'questions.
C'est avoir les pieds sur la lune
Et aucun don pour la fortune
Tout en ne trouvant le sommeil
Qu'après avoir pris le soleil.

C'est un peu tout et son contraire,
Un peu le juste et l'arbitraire,
C'est une exigence de fou
Qui dit qu'on a pouvoir sur Nous
Et qu'on peut tous apprendre à être
Plutôt qu'à briller et paraître....

État de conscience au pouvoir,
C'est tout un art de vivre un art.....

Et moi qui suis un peu poète
Évidemment que, bille en tête,
Je me suis dit : " révolution !
C'est un bout de la solution :

Ne pas entrer dans le système,
C'est prendre pouvoir sur soi-même
Et c'est se tailler un chemin
Qui nous ressemble et nous va bien.
C'est défnir sa propre ligne
Quand trop de choses sont indignes...

Oui c'est comme un retour au coeur
De ce qu'on a tous de meilleur.

Si toi aussi tu broies des pages
Comme les idiots du village,
Ou si tu fais quelques dessins
Qui hantent souvent ton fusain,
Ou bien encore, si par hasard,
Tu sors aussi une guitare
Pour ne pas péter un boulon
Dans ce monde qui tourne en rond,

Dis-toi qu'il faut tailler ta route,
Qu'il faut ronger le frein du doute
Et te lancer malgré le trac,
"Que chaque pas devienne un acte."

Commentaires

Portrait de mix




 un silence qui s'éternise
 il faudra bien que je te dise

 l'idée d'une rencontre
 d'un moment attendu

 au hasard d'un voyage
 ou bien juste après l'orage

 à l'aventure
 d'une écriture

 des écrits
 des cris
 
 des mots / l'absence

 deux ans de silence et de mots

 après la souffrance
 après l'errance
 
 avec toujours
 l'innocence

 voulue

 tant d'années de silence
 d'attente

 une existence
 qui s'éternise

 à l'âge
 ou la raison

 ou le pardon
 d'après l'outrage

 ou mille excuses
 des mots qui fusent

 à l'aventure
 de nos futurs

 

 au commencement était l'action

 cette scène intérieure
 ce monologue

 qu'on éparpille
 au gré de nos écrits

 un partage
 à l'âge
 d'une idée
 d'éternité

 un arrangement
 d'avec le présent

 un moderne
 épiderme

 avec sous la peau
 l'envie

 d'une vie
 essentielle

 existentielle


 un / au clavier
 je pianote

 des mots
 des idées

 une envie
 énergie

 celle
 qu'amène la rencontre

 il n'y a plus d'aiguilles à ma montre

 l'horloge sonne
 toutes les minutes

 de ma vie


 . alors
 les certitudes s'évanouissent
 dans les ors d'un collier
 d'une bague
 un tatouage
 une promesse

 à la messe
 des sentiments

 torque d'esclave
 sans âge

 quel serment
 à quelle adresse

 quel numéro

 on recommence
 on poursuit
 on suit

 un chemin
 un voyage

 à l'aventure

 et puis
 toujours encore

 la multitude
 infinitude
 des scènes
 des histoires

-  journal de franz kafka
   du 2 août 1914
   matin
   déclaration de guerre de l'allemagne à la russie
   après-midi
   piscine  -

 fiction
 mensonge
 à peu près

 solitude

 et puis après l'angoisse métaphysique
 devant les choses créées

 la non existence
 de ces choses

 la presque existence des êtres

 la seule réalité
 de tes mots

 la première guerre mondiale est pour demain
 des cœurs
 des corps
 qui se brisent

 jamais
 plus rien de neuf
 sous le soleil

 exactement


 oserai-je publier
 poster
 un texte inachevé

 un premier jet
 à peine corrigé

 ou bien me taire
 et ne rien dire
 ne rien écrire

 partager


 ...

 et puis alors viendra
 le théâtre de la main d'or
 l'appartement de la rue du cirque
 la brise de mer
 les nouveaux aristocrates à la lanterne
 ça ira
  elle se repose
   et je n'ai aucun autre commentaire à faire

 un clope
 un cancer
 un amour

 et puis
 si j'avais juste envie
 de paix
 de ces moments tranquilles
 de cette idée d'être
 là où
 j'ai envie d'être
 ce lieu
 créé à cet effet
 ceux qui savent relire
 trouveront les mots de mano
 d'au début du shala
 là
 ici
 maintenant
 entre toi
 moi
 et nos musiques
 parce qu'il faudra bien
 toujours
 un jour
 l'amour
 l'harmonie
 oui toujours
 le don
 de soi
 ce sacrifice
 l'abandon
 les vibrations
 respiration
 l'écoute
 et dire

 l'échange


 j'ai repris
 un crayon
 un papier
 pour dessiner
 respirer
 une suite
 ajouter
 un autre rythme
 d'autres envies
 cette idée
 encore une autre
 de faire l'amour
 avec des mots
 un acte textuel
 forniquer quoi
 sur une page blanche
 comme un drap
 j'y laisserai quelques gouttes de sang
 ou d'encre rouge
 une trace
 comme une virginité
 regagnée
 reconquise
 l'innocence
 éclatante
 cette richesse
 qui nous appartient

 oh et puis zut quoi
 j'ai bien le droit de dire

 qu'il existe bien ce plaisir
 de recevoir des mots dans la gueule
 pleine face
 un vrai plaisir
 un peu étrange
 retrouver ses mots
 redits
 recopiés
 augmentés
 c'est chose perso que je te dis là
 intime
 on est entre nous
  comme tu dis kat
 alors juste dire le plaisir
 de lire ce que tu crois
 un air léger
 après les blessures profondes
 on a la chance d'être là
 c'est un peu comme à la plage
 quand on aime ça
 le bruit doux de la mer
 la chaleur, la lumière

 le bruit tranquille des enfants qui jouent


 je voudrai juste pouvoir dire
 un peu
 des choses intelligentes
 ou rigolotes
 ou douces
 la tendresse
 les mots doux de l'amour
 aussi ceux durs de la colère
 aussi
 la jalousie qui ronge
 l'envie
 je voudrai juste pouvoir décrire
 toute cette palette
 des sentiments
 du plus noir des désespoirs
 au matin du soleil
 au réveil des amants
 dire aussi les mensonges
 les songes
 cette vérité empruntée
 au poète
 à celui qui rêve

 la réalité





 
 


 
 

 



 

 
 




mix

Portrait de Fox

" si j'avais juste envie
 de paix
 de ces moments tranquilles
 de cette idée d'être
 là où
 j'ai envie d'être
 ce lieu
 créé à cet effet
 ceux qui savent relire
 trouveront les mots de mano
 d'au début du shala
 là
 ici
 maintenant
 entre toi
 moi
 et nos musiques
 parce qu'il faudra bien
 toujours
 un jour
 l'amour
 l'harmonie
 oui toujours
 le don
 de soi
 ce sacrifice
 l'abandon
 les vibrations
 respiration
 l'écoute
 et dire

 l'échange"


L'Amour, cet amour là, qu'on dit Universel, ce vouloir donner autre chose que du désespoir tout en regardant les choses en face, ce vouloir prêcher en plein forum comme un marchand d'poissons dans les anciennes Halles en travaux..

Cet Amour là moi j'y crois, c'est le shalala d'entre toi et moi, celui qui nous relie aux yeux qui passent ici.

C'est l'esprit avant d'être un corps... 
les mots qu'étaient idée, qui nous ont nourri le feu intérieur au point qu'on les recrache à notre sauce pour un repas à la table du temps qui passe.

C'est l'amour enfin libéré des acceptions pulsionnelles et hormonales qui gouvernent l'époque si peu charnelle en vérité, (plutôt charniers même... pensées pour Holms qui crève de faim)

Ouais cet Amour là j'y crois... c'est acté dans ma poésie cadencée qui cherche encore à parler, dans ta poésie désaxée qui revient à l'essentiel.

"Il n'y a pas d'Amour" a fait dire Koltès à l'un de ses personnage à la fin de : Dans la solitude des champs de cotton...
On vient peut être de lui donner tort en tombant d'accord sur le deal qui se joue ici :

Des mots d'amour
Contre des mots d'espoir,
Des échanges de fluides
Ou des potions de druide (dédicace à Isabelle Isa;)
Des mots pour les autres
Pour dire : fais-le mon pote !
Viens nous montrer tes trippes,
Allez baisse ton slip...
Tu verras qu'en avoir
Ce n'est pas que pouvoir
Baiser de la jeunette,
Ou se vivre internet,

Que c'est surtout sourire
Et rire, malgré le pire
Parce qu'il y a les copains
Qui vous tiennent la main,
Ceux qui nous font des blues,
Ceux qui soignent les bleus
En vous offrant des mots
Les jours où c'est pas beau.

Et tant pis pour tout ceux
Qui ne parlent que d'eux,
Le centre de leur monde
En est si peu profond.
Tant pis pour les egos
Qui se servent des autres
Comme des faire-valoir
Pris dans l'effet miroir...

L'art c'est le monde
Toi plus moi plus eux
C'est la langue à la fronde
Et des envies de mieux...


Alors on continue...
On va se siffler des vers
Et un jour
Peut-être...
Tous ensemble
Qui sait ?

" cette vérité empruntée

 au poète
 à celui qui rêve

 la réalité"


Portrait de Fox

J'en profite pour une petite mise au point, sans les poings, à mots réfléchis...


La poésie est un gouffre à fantasmes,
Et on oublie souvent que le ou la poète y écrit au meilleur de son âme, et que sa Réalité est souvent différente parce qu'on est tous des humains... 

Bref... 
Juste pour dire que des fois c'est très pratique de voir de la jalousie..
Là où il n'y a qu'un rejet assumé de comportements humains qui m'insupportent parce qu'ils sont l'expression même des travers de notre société.......
Beaucoup croient tout savoir de celui qui écrit..... mais ce ne sont que leurs fantasmes personnels qu'ils expriment....
Il serait pratique pour certains que ce soit la jalousie qui explique certaines de mes décisions.... oui ça voudrait dire que j'ai envie d'être eux..... narcissisme quand tu nous tiens....
Moi je sais ce qu'il en est........
Les faits : ces gens sont incapables de se décentrer et de s'intéresser aux autres.... et ne m'intéressent donc pas... logique.....
Cest ma vérité
Et c'est tout ce qui compte !


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