C'est un long travail sur soi-même
De ne pas être qu'en poème,
Il faut se prendre les travers,
Leur mettre la tête à l'envers
Et leur faire avaler leur fange
Sans vouloir passer pour un ange.
C'est juste exister autrement
Qu'en ne parlant que dans le vent.
C'est se manger la solitude
Et digérer les multitudes,
C'est avancer droit sur ses pieds
Pour n'pas sécher dans l'encrier.
Et c'est aussi comme un vieux rêve
Qui viendrait d'avaler la fève
En se tirant ses propres rois
De la galette du surmoi.
C'est narguer un peu l'impossible,
Quitte à en péter un fusible
Et à voir ses contradictions
Tourner au court-bouillon d'questions.
C'est avoir les pieds sur la lune
Et aucun don pour la fortune
Tout en ne trouvant le sommeil
Qu'après avoir pris le soleil.
C'est un peu tout et son contraire,
Un peu le juste et l'arbitraire,
C'est une exigence de fou
Qui dit qu'on a pouvoir sur Nous
Et qu'on peut tous apprendre à être
Plutôt qu'à briller et paraître....
État de conscience au pouvoir,
C'est tout un art de vivre un art.....
Et moi qui suis un peu poète
Évidemment que, bille en tête,
Je me suis dit : " révolution !
C'est un bout de la solution :
Ne pas entrer dans le système,
C'est prendre pouvoir sur soi-même
Et c'est se tailler un chemin
Qui nous ressemble et nous va bien.
C'est défnir sa propre ligne
Quand trop de choses sont indignes...
Oui c'est comme un retour au coeur
De ce qu'on a tous de meilleur.
Si toi aussi tu broies des pages
Comme les idiots du village,
Ou si tu fais quelques dessins
Qui hantent souvent ton fusain,
Ou bien encore, si par hasard,
Tu sors aussi une guitare
Pour ne pas péter un boulon
Dans ce monde qui tourne en rond,
Dis-toi qu'il faut tailler ta route,
Qu'il faut ronger le frein du doute
Et te lancer malgré le trac,
"Que chaque pas devienne un acte."
Commentaires
alors la rencontre
mar, 28/01/2014 - 18:10 — mixun silence qui s'éternise
il faudra bien que je te dise
l'idée d'une rencontre
d'un moment attendu
au hasard d'un voyage
ou bien juste après l'orage
à l'aventure
d'une écriture
des écrits
des cris
des mots / l'absence
deux ans de silence et de mots
après la souffrance
après l'errance
avec toujours
l'innocence
voulue
tant d'années de silence
d'attente
une existence
qui s'éternise
à l'âge
ou la raison
ou le pardon
d'après l'outrage
ou mille excuses
des mots qui fusent
à l'aventure
de nos futurs
au commencement était l'action
cette scène intérieure
ce monologue
qu'on éparpille
au gré de nos écrits
un partage
à l'âge
d'une idée
d'éternité
un arrangement
d'avec le présent
un moderne
épiderme
avec sous la peau
l'envie
d'une vie
essentielle
existentielle
un / au clavier
je pianote
des mots
des idées
une envie
énergie
celle
qu'amène la rencontre
il n'y a plus d'aiguilles à ma montre
l'horloge sonne
toutes les minutes
de ma vie
. alors
les certitudes s'évanouissent
dans les ors d'un collier
d'une bague
un tatouage
une promesse
à la messe
des sentiments
torque d'esclave
sans âge
quel serment
à quelle adresse
quel numéro
on recommence
on poursuit
on suit
un chemin
un voyage
à l'aventure
et puis
toujours encore
la multitude
infinitude
des scènes
des histoires
- journal de franz kafka
du 2 août 1914
matin
déclaration de guerre de l'allemagne à la russie
après-midi
piscine -
fiction
mensonge
à peu près
solitude
et puis après l'angoisse métaphysique
devant les choses créées
la non existence
de ces choses
la presque existence des êtres
la seule réalité
de tes mots
la première guerre mondiale est pour demain
des cœurs
des corps
qui se brisent
jamais
plus rien de neuf
sous le soleil
exactement
oserai-je publier
poster
un texte inachevé
un premier jet
à peine corrigé
ou bien me taire
et ne rien dire
ne rien écrire
partager
...
et puis alors viendra
le théâtre de la main d'or
l'appartement de la rue du cirque
la brise de mer
les nouveaux aristocrates à la lanterne
ça ira
elle se repose
et je n'ai aucun autre commentaire à faire
un clope
un cancer
un amour
et puis
si j'avais juste envie
de paix
de ces moments tranquilles
de cette idée d'être
là où
j'ai envie d'être
ce lieu
créé à cet effet
ceux qui savent relire
trouveront les mots de mano
d'au début du shala
là
ici
maintenant
entre toi
moi
et nos musiques
parce qu'il faudra bien
toujours
un jour
l'amour
l'harmonie
oui toujours
le don
de soi
ce sacrifice
l'abandon
les vibrations
respiration
l'écoute
et dire
l'échange
j'ai repris
un crayon
un papier
pour dessiner
respirer
une suite
ajouter
un autre rythme
d'autres envies
cette idée
encore une autre
de faire l'amour
avec des mots
un acte textuel
forniquer quoi
sur une page blanche
comme un drap
j'y laisserai quelques gouttes de sang
ou d'encre rouge
une trace
comme une virginité
regagnée
reconquise
l'innocence
éclatante
cette richesse
qui nous appartient
oh et puis zut quoi
j'ai bien le droit de dire
qu'il existe bien ce plaisir
de recevoir des mots dans la gueule
pleine face
un vrai plaisir
un peu étrange
retrouver ses mots
redits
recopiés
augmentés
c'est chose perso que je te dis là
intime
on est entre nous
comme tu dis kat
alors juste dire le plaisir
de lire ce que tu crois
un air léger
après les blessures profondes
on a la chance d'être là
c'est un peu comme à la plage
quand on aime ça
le bruit doux de la mer
la chaleur, la lumière
le bruit tranquille des enfants qui jouent
je voudrai juste pouvoir dire
un peu
des choses intelligentes
ou rigolotes
ou douces
la tendresse
les mots doux de l'amour
aussi ceux durs de la colère
aussi
la jalousie qui ronge
l'envie
je voudrai juste pouvoir décrire
toute cette palette
des sentiments
du plus noir des désespoirs
au matin du soleil
au réveil des amants
dire aussi les mensonges
les songes
cette vérité empruntée
au poète
à celui qui rêve
la réalité
mix
Ce lieu...
mer, 29/01/2014 - 06:47 — Fox" si j'avais juste envie
de paix
de ces moments tranquilles
de cette idée d'être
là où
j'ai envie d'être
ce lieu
créé à cet effet
ceux qui savent relire
trouveront les mots de mano
d'au début du shala
là
ici
maintenant
entre toi
moi
et nos musiques
parce qu'il faudra bien
toujours
un jour
l'amour
l'harmonie
oui toujours
le don
de soi
ce sacrifice
l'abandon
les vibrations
respiration
l'écoute
et dire
l'échange"
au poète
à celui qui rêve
la réalité"
Et puisqu'il n'y a presque plus personne
mer, 29/01/2014 - 07:41 — FoxJ'en profite pour une petite mise au point, sans les poings, à mots réfléchis...
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