Foncer dans le brouillard, sur la route qui se tire à grands traits pleins de lignes blanches traçantes sur une masse noire et tout autour, la forêt et sa masse de verdures, peuple de silhouettes grandioses. Ça fait du bien.
Le décor m’aspire et j’y jette ma courtoisie, mon engouement de vivre.
Le moteur chaud pousse sa mélopée, c’est le matin, un temps de départ, conduite machinale, l’esprit vif de vacances, le bonheur de partir, le voyage est un temps à saisir plein de l’arrivée prochaine sur les côtes, direction maritime, envolée dans l’iode nos idioties.
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