Dans la cour exigüe
D'une mer anthropique
Qui boit de la cigüe
Jusque sous les tropiques
Une voix sourde et gronde
Du ventre de la terre
Culbutant tout son monde
De ses deux hémisphères
Le roulement battant
S'éclate le haut-vent
Sur le rire d'enfant
Des senteurs d'antan
Portée par l'Alizé
Tandis que tout est né
La vie s'en est allée
Vers d'autres contrées
Le Navire est en noir
Percé de désespoir
Il attend du hasard
Mais pauvre maquisard
Le voilà qui s'effondre
Juste aux portes du monde
Défroqué des décombres
Vaincu par son ombre
Commentaires
apocalypse ?
dim, 29/05/2011 - 11:02 — Dreux patrickpentrick
Des navires et du noir...
lun, 30/05/2011 - 20:50 — JiaimeJiaime
la suite logique
sam, 18/10/2014 - 07:15 — FoxPages